TRAITER LA DOULEUR, C’EST POSSIBLE.
AVOIR MAL, CE N’EST PAS NORMAL. ALORS PARLONS-EN ENSEMBLE.
Au Centre Hospitalier de Haguenau, les équipes soignantes s’engagent à prendre en charge votre douleur et à vous donner toutes les informations utiles.
La douleur n’existe pas sans raison, ne la laissez pas s’installer. N’hésitez pas à en parler, votre médecin en cherchera les causes. Il n’y a pas une mais des douleurs qui se distinguent par leur origine, leur durée, leur intensité…
La souffrance morale augmente les douleurs. Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la douleur.
Pour un enfant ou un membre de votre famille, l’entourage peut aider à la prise en charge de la douleur.
Nous mettons en oeuvre tous les moyens à notre disposition pour la soulager, même si nous ne pouvons pas garantir l’absence totale de douleur.
LA DOULEUR SE TRAITE…
Par les médicaments :
Les antalgiques sont des médicaments qui soulagent.
Il existe plusieurs types d’antalgiques (paracétamol, aspirine…). La morphine et ses dérivés sont les plus puissants d’entre eux. Un traitement par la morphine pourra toujours être interrompu si la cause de vos douleurs disparaît, et vous ne courez aucun risque de devenir dépendant vis-à-vis de la morphine.
D’autres médicaments (anti-migraineux, anti-inflammatoires…) peuvent aussi vous aider.
Certains médicaments ont été conçus pour traiter les dépressions ou les épilepsies. Ils se sont révélés par la suite capables de soulager certaines douleurs, mais leur nom est resté. Ne soyez pas étonnés si un «anti-dépresseur» ou un «anti-épileptique» (également appelé «anti-convulsivant ») vous était prescrit. Dans votre cas, ce sont les actions antalgiques de ce médicament qui sont utilisées.
En fonction de la nature et de l’intensité des douleurs, votre médecin vous prescrira un traitement adapté. Celui-ci sera ajusté en fonction de l’évaluation régulière de vos douleurs.
Par d’autres moyens :
D’autres moyens peuvent être employés pour réduire les douleurs, améliorer votre confort et votre bien-être : la relaxation, le calme, le repos, les massages, des applications de poches de glace ou d’eau chaude, la stimulation électrique… Comme les médicaments, ils seront adaptés à votre cas.
ÊTRE SOULAGÉ C’EST POSSIBLE, MAIS COMMENT FAIRE ?
La participation du patient est essentielle.
Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la douleur.
Vous seul pouvez décrire votre douleur : personne ne peut et ne doit se mettre à votre place.
Plus vous donnerez d’informations sur votre douleur et mieux nous vous aiderons. Ne craignez pas de nous interroger.
La douleur n’est pas une fatalité.
Supporter la douleur ne permet pas de mieux lui résister. Les douleurs altèrent le confort et la qualité de vie. Elles diminuent votre énergie et retentissent sur votre vie quotidienne.
La douleur se prévient.
La prise en charge de la douleur doit être une préoccupation quotidienne des équipes soignantes. Après une intervention chirurgicale, pendant un examen douloureux, avant une situation qui peut entraîner une douleur (transport, séance de rééducation…), vous devez être prévenu qu’une douleur peut survenir.
Traiter la douleur, cela peut prendre du temps. C’est contribuer à retrouver le bien-être, l’appétit, le sommeil, l’autonomie et à se retrouver avec les autres.
ÉVALUEZ LA DOULEUR :
Une réglette sera mise à votre disposition : elle vous permettra d’indiquer l’importance de votre douleur. Nous vous montrerons comment vous en servir dès votre arrivée.
D’autres outils d’évaluation peuvent être utilisés. L’évaluation de votre douleur doit être systématique et régulière, au même titre que la prise de la tension artérielle, du pouls ou de la température.